Nuku'Alofa, Tonga, le 2 mars 2003 (BWNS) -
Lors de l'inauguration de deux bâtiments équipés pour une connection internet, à l'École internationale Océan de Lumière, le prince héritier Tupoutoa de Tonga a félicité l'école pour son avance technologique. "L'inauguration des locaux ne pouvait pas avoir lieu à un meilleur moment dans l'histoire de Tonga car, pour la première fois, cette école introduit un élément nouveau en utilisant la technologie pour contrebalancer les effets négatifs de l'économie" a dit le prince Tupoutoa dans un discours à la cérémonie qui a eu lieu le 25 janvier 2003. "Je suivrai le progrès de l'école avec le plus grand intérêt et la plus grande affection" a-t-il ajouté. Appartenant à la communauté bahá'íe de Tonga, l'école et son équipe internationale cherchent à donner une éducation de grande qualité aux Tongans et aux autres étudiants venant du monde entier.
Durant ses sept années d'existence les installations louées par l'école sont devenues petites. Dorénavant les deux nouveaux immeubles apporteront quelque 2000 mètres carrés d'espace pour les salles de classe, les laboratoires et une bibliothèque. Le principal, Alan Cains, a dit que le programme d'Océan de Lumière s'inspire des principes bahá'ís.
"L'école vise à inspirer ses étudiants et diplômés à se consacrer au service de la race humaine" a dit M. Cains. "Elle est dédiée au développement des capacités spirituelles, intellectuelles et physiques de ses étudiants." "Nous cherchons les opportunités pour que les étudiants donnent d'eux-mêmes pour le bénéfice des autres, comme le soutien scolaire d'enfants ayant un déficit auditif ou d'autres incapacités, le tutorat envers les plus jeunes et le développement de la prise de conscience de la protection de l'environnement physique " a dit-il.
L'école cherche également à encourager le développement
spirituel de ses étudiants en enseignant les valeurs spirituelles à
l'école primaire et l'éducation morale à l'école
secondaire, a dit Sohrab Bolouri, un des membres du conseil éducatif
d'Océan de Lumière. "Chaque semaine, une vertu est sélectionnée
pour que l'école entière la mette en pratique" a ajouté
M. Bolouri
"Commencer la séance du matin par des prières aide aussi
à créer une atmosphère spirituelle." Il a ajouté
que l'école est ouverte à toutes les classes de la société
et a pour but de donner à ses étudiants une vision internationale,
caractérisée par le concept de citoyenneté mondiale et
par un système de valeur universel. "Les cours, excepté
ceux de langue tongan, sont enseignés en anglais, afin de permettre
aux étudiants d'avoir accès à une grande quantité
d'information en croissance constante du monde entier."
Actuellement, l'école propose des classes de 3 à 16 ans et ajoutera une année de plus l'an prochain. Des diplômes de fin d'études secondaires seront remis aux diplômés. Les nouvelles salles de classe sont équipées pour des connections internet, offrant ainsi la possibilité aux élèves, dans l'avenir, d'utiliser leur propre ordinateur portable et de se connecter au réseau de l'école. Les bâtiments pour cette école gratuite ont coûté 500,000 US$ et ont été financés par un prêt bancaire et des dons. Situés dans les faubourgs de Nuku'alofa, la capitale de Tonga, l'école est ouverte depuis 1996 et a commencé avec seulement neuf étudiants. Elle accueille maintenant 250 enfants dont environ 80% sont de Tonga. Les autres viennent d'Australie, du Canada, du Japon, de Nouvelle-Zélande et des USA.
L'ouverture officielle des nouveaux locaux a été suivie d'un déjeuner et d'une réception pour 600 invités, dont le frère du prince Tupoutoa, l'honorable Maatu et sa femme Alaileula, la petite fille de Son altesse Malietoa Tanumafili II, le chef d'Etat de Samoa. Étaient également présents des ministres du gouvernement, des ambassadeurs et autres notables.
Donald Blanks, membre du Corps continental des Conseillers, un corps consultatif qui fait partie de l'administration bahá'íe, trois membres du Corps auxiliaire et sept des neuf membres de l'Assemblée spirituelle nationale des bahá'ís de Tonga, le conseil élu dirigeant la communauté bahá'íe du pays, représentaient les bahá'ís. Le programme de la cérémonie, diffusé en direct à la radio à travers Tonga et en différé à la télévision, comprenait des prières aussi bien que des extraits de Écrits bahá'ís attirant l'attention sur la signification de l'éducation. Aux lectures ont succédé des danses traditionnelles de Tonga et d'autres îles de la région, exécutées par les élèves et le personnel de l'école. Une troupe de danse de la jeunesse bahá'íe locale a présenté une nouvelle danse appelée "Éducation". La danse soulignait l'importance de trouver l'équilibre entre éducation spirituelle, physique et universitaire.
BWC-EK-030302-1-OCEAN-195-S
LONDRES, le 30 mars 2003 (BWNS) -
Une paix durable est-elle possible? Par quels processus peut-elle être établie? Comment des questions comme les droits de l'homme et l'environnement influencent-ils les perspectives de paix?
Ce sont là quelques-unes des questions abordées dans un nouveau livre paru aux Éditions George Ronald, "Processus de la Moindre paix."
Publié en février 2003, le livre contient huit essais d'auteurs bahá'ís connus, universitaires et spécialistes des questions relatives à l'établissement de la "Moindre paix", état d'unité politique entre les nations prédit dans les écrits sacrés bahá'ís.
Publiés sous la direction de Babak Bahador et Nazila Ghanea, citons
parmi les essais: "Propositions bahá'íes pour la réforme
de l'Ordre international", par Jeffrey Huffines; "L'environnement
et la Moindre paix", par Arthur Lyon Dahl; "La destinée
spirituelle de l'Amérique et l'accomplissement de la paix mondiale",
par John Huddleston; "Tout ce qui apparaît doit converger: Gouvernance
globale et émergence de la Moindre paix", par Charles Lerche.
"Nous espérons que ce livre apportera au lecteur un point de
vue informé sur les enseignements bahá'ís sur la paix
et dans un contexte contemporain", a dit M. Huffines, qui est le représentant
de la communauté bahá'íe des USA aux Nations-Unies.
"En abordant autant d'approches de la paix, des droits de l'homme à
la gouvernance globale et à l'environnement, le livre illustre que
la paix n'est pas un événement mais un processus", a
ajouté M. Huffines.
"La paix est plus qu'un accord diplomatique entre gouvernements,"
a-t-il dit. "Elle implique une transformation complète de la
société, aussi bien que des individus qui composent la société.
En contribution à ce processus, les enseignements bahá'ís
peuvent apporter une vision dans laquelle nous sommes tous des participants
actifs de cette transformation."
George Ronald est spécialisé depuis 1943 dans la publication
de livres sur des sujets bahá'ís. Le livre peut être
commandé chez George Ronald Publisher Ltd, 24 Gardiner Close, Abingdon,
Oxon, OX14 3YA, United Kingdom, sur le site web www.grbooks.com,
par téléphone ou par fax au +44 1235 529137, ou encore par
mèl à sales@grbooks.com.
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BELFAST, Royaume-Uni, le 19 mars 2003 (BWNS) -
Les célébrations, pour marquer le Nouvel an bahá'í prennent des formes différentes aux quatre coins du monde, mais comprennent spécifiquement des programmes d'élévation spirituelle, de musique, de danse et de festoiement.
Les festivités de la Nouvelle année bahá'íe, connue sous le nom de Naw-Ruz (littéralement : "Le jour nouveau") se célèbrent à l'équinoxe de printemps, le 21 mars; toutefois les célébrations commencent la veille au soir, puisque le jour bahá'í débute au coucher du soleil.
L'évènement prévu à Belfast est typique du genre de célébration multiculturelle qui aura lieu dans la plupart des 120 000 villes et villages où se trouvent des bahá'ís - qui embrassent la diversité humaine - aux quatre coins du monde.
Le ragoût de mouton à l'irlandaise et la cuisine iranienne seront au menu pour le dîner d'ouverture, viendront ensuite les divertissements - dit le porte-parole bahá'í, Ralph Rossi.
Il y aura des chanteurs africains, un danseur hindou et de la danse salsa. Un moment fort sera l'association de musique traditionnelle irlandaise et de percussions iraniennes. Plus de trois cents membres de la communauté au sens large du terme large ont, dit-il, été invités.
Les festivités commencent à l'issue d'un jeûne de 19 jours, durant lequel les bahá'ís adultes s'abstiennent de manger et de boire, entre l'aube et le coucher du soleil, en rappel de la nécessité pour chacun de se détacher des désirs matériels.
Naw-Ruz est le premier jour du premier des 19 mois du calendrier bahá'í, initié par le Báb, le précurseur du fondateur de la foi bahá'íe, Bahá'u'lláh qui, plus tard, le confirma.
Dans un autre exemple de célébration de Naw-Ruz à Séville (Espagne), les bahá'ís ont convié leurs invités à assister à un programme, qui débute par une présentation de la signification des festivités, suivie par une prière révélée par Bahá'u'lláh pour Naw-Ruz.
Il y aura des lectures de prières des écrits saints bahá'ís, dans différentes langues, et aussi de la musique, des danses et une présentation sur ordinateur.
Lors des festivités de Naw-Ruz à Saskatoon, Canada, il y aura des chants et des danses traditionnels amérindiens.
De la musique celtique, des chanteurs gospel du Kentucky, et un groupe de percussions distrairont aussi les bahá'ís et leurs invités qui seront également régalés de ce que les organisateurs ont appelé une "soirée de bonne chaire".
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TIRANA, Albanie, le 14 mars 2003 (BWNS) -
La communauté bahá'íe d'Albanie a récemment publié la revue "Les bahá'ís" en albanais et organisé sa distribution dans 57 points de vente sur tout le territoire, ainsi qu'au Kosovo et en Macédoine.
L'introduction riche en couleur de la publication, qui fait largement usage de photographies et est écrite dans un style de périodique d'information, est utilisée par les bahá'ís du monde entier depuis plus d'une décade pour répondre aux demandes d'informations sur leur religion.
La revue est publiée en différentes langues dont l'anglais, le français, l'espagnol, l'islandais et le mandarin.
Il y a eu en Albanie, un programme réussi de traduction
et de publication des écrits saints de la Foi et d'autre littérature.
Parmi les écrits de Bahá'u'lláh, on trouve en albanais,
Le livre le plus saint (Kitab-i-Aqdas, le livre des lois de Bahá'u'lláh),
Les paroles cachées, Extraits des écrits et Le livre de la certitude,
de même que des écrits de'Abdu'l-Bahá et de Shoghi Effendi.
Publier la revue "Les bahá'ís", en quadrichromie a été un défi d'un point de vue technique et logistique, en particulier concernant la compatibilité informatique.
Trouver une imprimerie correcte, prête à accepter
le travail malgré les permis spéciaux nécessaires alors
pour posséder une presse à imprimer, n'a pas non plus été
facile, à cause en outre de problèmes de contrôle de qualité.
Hans Thimm du Bureau national bahá'í d'information en Albanie
dit que la persévérance de leurs efforts ont été
récompensée et que des relations cordiales ont été
établies avec une imprimerie, impressionnée par les requêtes
des bahá'ís.
"L'imprimeur a accepté de distribuer les exemplaires à
travers leur réseau de 57 dépositaires en Albanie et leurs centres
de distribution au Kosovo et en Macédoine" dit M. Thimm. "Les
bahá'ís albanais sont très heureux d'avoir la publication
bien connue dans leur langue. Cette revue sera très utile pour informer
les gens sur la Foi, parce que les Albanais aiment les revues d'informations
sur des sujets variés, et parce qu'ils sont très tolérants
en matière de religion, en particulier envers celles qui sont logiques
et ont des principes compréhensibles." La communauté prévoit
de présenter la revue à des membres du gouvernement, à
d'autres personnalités nationales de premier plan et aux médias
a-t-il ajouté.
La foi bahá'íe est entrée pour la première fois en Albanie en 1931, lorsqu'un Albanais, Refo Capari, devenu bahá'í à New-York est rentré dans son pays où il est finalement devenu Ministre de l'Éducation nationale. Il a traduit quelques écrits bahá'ís en albanais.
Aussitôt, quelques personnes de premier plan ont adopté la religion, dont Xhafer Bej Preza, chef de la police de Tirana, en 1935.
Pendant la période communiste, le gouvernement a supprimé toutes les religions dont la foi bahá'íe.
Aujourd'hui, il y a en Albanie 14.000 bahá'ís et 19 Assemblées spirituelles locales dans 36 régions. Le premier conseil dirigeant national, l'Assemblée spirituelle nationale, a été élu en 1992.
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SALVADOR, Brésil, le 30 mars 2003 (BWNS) -
Plus de 170 hommes, femmes et enfants d'ascendance africaine ont assisté à une rencontre au Brésil pour améliorer la compréhension de leur héritage culturel et projeter la construction d'une société meilleure.
La "Rencontre des Afro-descendants", patronnée
par la Communauté bahá'íe, a eu lieu au Centre régional
bahá'í de Salvador, Bahia, du 31 janvier au 2 février
2003.
Cette rencontre est la septième du genre depuis 1996 et ses objectifs
sont d'augmenter l'estime de soi chez les participants, d'approfondir leur
compréhension spirituelle, de les aider dans leur transformation spirituelle
et de promouvoir le principe de l'unité de l'humanité.
"Le but était d'obtenir une perception et une appréciation
plus profondes de l'héritage culturel africain qui a eu une énorme
influence sur la culture brésilienne pendant les siècles d'esclavage",
a dit M. Gabriel Marques, membre du Corps continental des conseillers, important
organisme consultatif faisant partie de l'administration bahá'íe.
"Le Brésil a été le dernier pays du monde à abolir l'esclavage en 1888," a ajouté M. Marques. "La blessure est encore trop fraîche et la population brésilienne commence juste à surmonter ce problème".
Pour mieux comprendre le préjugé racial et la manière dont il se manifeste dans la société actuelle, les participants ont parlé pendant une des sessions de leur expérience quotidienne de la discrimination.
Ils ont ensuite examiné la contribution des "Afro-descendants"
au développement technologique et scientifique au cours des temps.
Les participants ont également réfléchi sur quelques
principes bahá'ís tels que l'unité de la famille humaine
et le besoin "d'unité dans la diversité".
Pendant une session, ils ont étudié le texte où
Bahá'u'lláh compare "les gens de couleur à la pupille
noire de l'¦il". Deux ophtalmologues ont ensuite expliqué
la fonction vitale de la pupille de l'¦il, la comparant à la
contribution des gens de couleur à l'humanité.
Les participants ont aussi débattu de la façon de construire
une société meilleure. Ils ont conclu qu'ils devaient faire
de plus grands efforts pour promouvoir l'éducation morale des enfants,
étudier régulièrement les écrits saints bahá'ís,
et chercher à se spiritualiser eux-mêmes, leurs familles et leurs
communautés en participant à des réunions de prières
et à des cercles d'études, qui impliquent d'apprendre sur leur
nature spirituelle, et d'acquérir des compétences et une motivation
pour mener à bien des actions efficaces.
La réunion était imprégnée de musique
et de danse. Istvan Dely, musicien hongrois résidant en Colombie, en
était l'un des invités.
Batteur et percussionniste consommé, il a parlé de la spiritualité
de l'héritage africain. "Faute de livres, (les Africains) utilisent
le pouvoir de la musique et de la danse pour exprimer leur vénération
du monde spirituel", a dit M. Dely, qui a participé activement
à la récupération et à l'intégration des
arts et des percussions africaines dans les cercles d'étude bahá'ís
en Afrique et aux Caraïbes.
Deux évènements particuliers ont précédé
la rencontre. Le premier a été la visite dans la région
de 14 jeunes américains qui avaient participé à la "Rencontre
des hommes noirs", évènement bahá'í qui s'est
tenu aux USA dans le but de régénérer les âmes
des participants et d'y allumer l'esprit bahá'í de service à
l'humanité. Ils ont consacré deux semaines au développement
d'activités de vie communautaire dans la contrée. Le deuxième
évènement a été la participation de 24 jeunes
de la région à un atelier de travail sur les masques africains.
L'idée était de développer le savoir-faire artistique
individuel des jeunes et aussi d'apprendre à intégrer les arts
dans les cercles d'étude.
Les masques ont décoré le lieu de la rencontre et les jeunes
qui les avaient faits, ont expliqué quels sentiments ou valeurs spécifiques
ils ont voulu exprimer dans leurs masques.
BWC-EK-030330-1-AFRO-199-S